La ville condense parmi les plus grands défis des civilisations humaines. Elle fait face à la problématique d’une population croissante, avec des besoins toujours plus importants, dans une spatialité limitée. La ville ne peut être reconstruite, cependant elle peut s’entretenir, et tenter d’évoluer en fonction de ses activités et de ses projets futurs.
Comme dans toutes les grandes villes du monde, à Bruxelles, les prix sont élevés. Trouver un logement adéquat (en espace, localisation, prix,…) est devenu très difficile. Le tissu urbain bruxellois est majoritairement constitué de maisons mitoyennes traditionnelles, qui à l’origine étaient conçues comme logements unifamiliaux. Actuellement, elles sont souvent divisées en appartements étage par étage. Spacieuse, la maison bruxelloise peut être investie différemment et s’adapter à la vie urbaine contemporaine.
À l’heure où tout est individuel et privatif, gradué, calculé et payé,…le concept d’auto-promotion devient un option envisageable. Ces nouvelles manières d’habiter et de vivre ensemble deviennent attractives et peuvent répondre à plusieurs problématiques actuelles. Le partage de biens, de forces, de cultures et de temps peut apporter plus de bien-être à chacun. Les préoccupations en matière de sécurité et de consommation durable sont également plus aisément rencontrées.
Ces projets sont le plus souvent mis en oeuvre dans le cadre de nouveaux habitats groupés en zone rurale. En milieu urbain, le principe est plus complexe, notamment à cause du prix d’achat et de la contrainte du bâti. Pourtant, l’habitat communautaire peut être un choix idéal en situation urbaine. Il est nettement plus aisé d’investir en groupe dans l’achat d’une grosse maison que seul dans une petite habitation. L’architecte d’intérieur a la possibilité de développer des recherches spécifiques pour adapter le lieu construit aux besoins de notre temps.
