La plupart des maisons du 19ème début 20ème siècle ont été construites sur un plan répété à chaque étage pour des raisons structurelles. Placée au coeur même de la maison traditionnelle bruxelloise, la cage d’escalier tient quant à elle, plus de la tradition culturelle que des contraintes techniques. Originellement, construite le long des parois d’un volume rectangulaire, elle est ici revue autour d’une colonne centrale.
Conçue pour préserver toute la noblesse d’une entrée d’accueil, l’escalier commence traditionnellement, avec une marche plus importante. L’élément profite également à l’intégration de l’escalier arrière, accès fonctionnel vers les pièces de l’entre sols.
Construite à la manière d’un escalier en colimaçon, cette variation sur la cage d’escalier bruxelloise tire avantage de l’espace originellement dédié à sa fonction. Usant de toute la largeur de la pièce, le colimaçon devient ample et confortable. Néanmoins, inscrit ici dans un plan carré, l’escalier ne prend pas usage des espaces latéraux. Ceux-çi sont transformés en espaces fonctionnels, dédiés à la détente ou à la productivité.
La structure ouverte et visuellement légère de l’escalier est rendue possible par les fins montants verticaux ancrés dans les planchers et murs latéraux. Une prouesse technique ajoute également à la fonctionnalité. Ils protègent et délimites visuellement les espaces latéraux. Ils permettent également l’intégration discrète de luminaires.
